Stage d'Aikido Shodokan


Un stage d'aikido shodokan aura lieu le 26 et 27 Avril 2008 à la salle municipale de la cité Olympique à El menzah. le stage, organisé par Monsieur Chekib Chakroun en collaboration avec la fédération tunisienne de judo, sera dirigé par Maître Satoru Tsuchiya (5ème dan).

Les horaires du stage sont comme suit :
- Le samedi 26 avril : de 10h00 à 12h00 et de 15h00 à 18h00
- Le dimache 27 avril : de 9h00 à 12h30

Pour les tarifs, ils s'élèvent à 20 DT par personne.

Brève histoire de l'aikido Shodokan:
Le shodokan est une école d'aïkido qui a été fondée par maître Kenji Tomiki (1900-1979). Tomiki était un élève de Jigoro Kano, le fondateur du Judo Kodokan et de Morihei Ueshiba, le fondateur de l'aïkido. Le Shodokan réunit les techniques de l'aïkido et la structure didactique que Jigoro Kano utilise pour l'enseignement du Judo. Il est enseigné à l'heure actuelle au Japon ainsi que dans de nombreux pays du Monde.
Les différences principales entre le système Shodokan et l'aïkido traditionnel sont :
* la pratique des compétitions ;
* l'apprentissage d'enchaînement de kata ;
* l'absence de hakama.
Symbôle du Shodokan
Kenji Tomiki : le fondateur du shodokan :
Kenji Tomiki Shihan a étudié en prmier lieu le judo et a reçu le 1er dan du Kodokan en 1919. En tant que judoka, il a été séduit par le système d'apprentissage structuré, ainsi que par l'utilité du combat sportif (randori shiai). En 1927, il a été présenté à Morihei Ueshiba et participait aux cours dans le dojo de ce dernier. Il l'a suivi à Tokyo en 1934. Lorsqu'en 1940, Ueshiba introduisait le système kyu/dan, il a promu Tomiki en tant que premier détenteur du 8e dan.

Tomiki profita de son expérience approfondie du judo pour développer un système de compétition pour l'aïkido (aikirandori-ho). Il a a maintenu l'introduction de l'aïkirandori-ho, malgré les critiques de certains élèves d'Ueshiba. Il était encouragé par Jigoro Kano qui lui avait déjà intégré deux grands groupes traditionnels de techniques d'autodéfense (nage waza — techniques de projection et gatame waza — techniques d'immobilisation) dans un système de compétition. Tomiki avait pour but d'adapter les deux groupes restants, soit atemi waza (techniques de frappe) et kansetsu waza (techniques sur les articulations) de la même manière. L'aïkirandori-ho devait être établi comme la troisième discipline de compétition au Japon, après le kendo et le judo.

Selon l'avis de Tomiki, la compétition est bel et bien compatible avec la philosophie de l'aïkido. Le terme japonais pour « compétition », randori shiai, ne signifie pas « confrontation », mais plutôt « entraînement libre pour progresser ensemble ».

Les Compétition
s dans le style shodokan:
Il existe trois disciplines de compétition :

1. Embu kata. Ce concours consiste en la présentation d'une suite prédéfinie de mouvements par deux personnes, qui est notée par 3 ou 5 arbitres. Alternativement, le système « K.-O. » peut être utilisé, où deux équipes se présentent en parallèle. Les arbitres décident alors, quelle équipe passe au tour suivant.

2. Tento randori. C'est la discipline classique de l'aïkirandori-ho. Un compétiteur (tento) est armé d'un couteau en mousse, l'autre (toshu) n'est pas armé. tento essaye de toucher toshu avec son couteau, alors que toshu de son côté essaye d'éviter les attaques et d'appliquer une technique pour faire chuter tento. Les arbitres comptabilisent les touches de tento et les techniques réussies de toshu. Le combat se déroule en deux mi-temps de 90 secondes chacune ; à la fin de la première mi-temps les rôles sont intervertis. Est déclaré vainqueur la personne qui a obtenu le plus grand nombre de points à la fin du combat. Il existe également des compétitions par équipes selon ce modèle.

3. kongo dentai sen. Il s'agit d'un concours par équipes introduit en 1999 qui réunit plusieurs aspects de l'entraînement. Dans un premier temps, deux équipes de deux présentent simultanément les 17 techniques de base du shodokan. Deux autres équipes présentent 16 techniques prédéfinies d'autodéfense. Ensuite ont lieu trois disciplines de combat différentes: tento taisabaki (évitement d'attaques au couteau), toshu randori (combat à mains nues) et tento randori. L'équipe ayant obtenu le plus grand nombre de points est déclarée vainqueur et avance d'un tour.

Pour approfondir consultez :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shodokan

Stage René Trogon

La fédération tunisienne du judo - section aikido - organise ce 28-29-30 mars 2008 prochain un stage d'aikido. Le stage se déroulera dans la maison des jeunes de la Marsa sous la direction du maître français René Trongon (6ème Dan aikido).

Les cours seront comme suit :

- Le vendredi 28/03/2008 : de 17h à 19h
- Le samedi 29/03/2008 : de 10h à 12h et de 16h à 18h
- Le dimanche 30/03/2008 : de 10h à 11h:30 et de 12h à 13h:30

Les frais de participation sont à :
- 20DT pour les adultes
- 15 DT pour les enfants et femmes.

L'Aïkido et le "ki"

Qu'est-ce que le KI?
Le Ki désigne l’énergie vitale qui circule dans le corps de tout être vivant. Son trajet dans le corps suit les méridiens d’acupuncture, identifiés depuis 4000 ans par la médecine chinoise. L’idéogramme japonais « Ki » se retrouve dans « aïkido ». En chinois, c’est le même idéogramme, écrit « Qi » comme dans « Qi gong », et prononcé « t’chi ». En matière de santé, on le trouve plus souvent écrit "Qi". Les médecins de la Chine ancienne ont constaté que la santé de chaque individu dépend de la bonne circulation de l’énergie vitale dans le corps et des ses 2 polarités, le Yin et le Yang. C’est le principe de base de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Dans l’ayurveda, pratique de santé originaire d’Inde, on retrouve l’énergie vitale sous le terme « prana ». A noter que l'occident a aussi son terme, l'orgone, appellation donnée par le Dr W. Reich.

Selon Maître Ueshiba, le "ki" est :

"la source de la créativité exprimée dans la forme du yin et du yang(Lao tzu), la plénitude vitale de la vie (Huaninan-tzu), le courage provenant de la rectitude morale (Mencius), la force divine qui pénètre toutes choses (Kuan-tzu)."

Dans ce court extrait, le Grand maître de l'aïkido établit un lien avec la pensée d'autres maîtres spirituels. Il ramène ainsi l'idée que plusieurs éléments semblent communs à toutes les voies. Que l'on parle de "ki", d'énergie divine ou de la force du champ, ces termes décrivent une puissance invisible à laquelle il faut s'accorder pour vivre en harmonie et rétablir l'équilibre lorsqu'un conflit existe.

Ciruculation du ki dans le corps:
Selon la médecine chinoise, le Qi dans le corps humain n’est pas constant : il circule et est alimenté régulièrement par les apports externes (nourriture, boisson, air, soleil). Il dépend aussi du potentiel interne de chaque individu.

Le Qi qui circule dans le corps est, selon les Classiques chinois, formés notamment du « Qi originel », donné à la naissance par ses parents, puis de l'énergie nourricière ou "ying Qi" qui provient des aliments et de la respiration. Deux autres types de Qi interviennent : le "Shen Qi" ou énergie psychique, puisque le corps n'est pas séparé de l'esprit, et le "Wei Qi" ou énergie de défense qui régit notamment les fonctions immunitaires.

Les caractéristiques de l'énergie de chacun diffèrent beaucoup d'un individu à l'autre. Chaque personne répond donc à un « profil énergétique » ou tempérament spécifique, décrit par la Médecine traditionnelle chinoise.

S'entraîner et se sensibiliser à la perception du ki est la base pour atteindre la santé, objectif premier de l'aikido. Le kokyuo-ho, ou art du souffle/énergie, est l'élément qui structure la méthode, dans la mesure où mobiliser et renforcer son énergie est une pratique qui se retrouve, de façon explicite ou implicite, dans toutes les techniques de l'aikido.L'aikido, composé de différentes exercices et techniques, vise à augmenter les capacités physiques et permet de développer de façon optimale le dynamisme naturel du corps humain. Ce dynamisme se construit par la sensibilisation progressive au ki et par sa circulation dans le corps. Pour faire circuler le ki dans le corps il faut faire fonctionner chaque articulation de façon optimale.

La définition de l'articulation dans la conception sino-japonaise est spécifique. Au-delà des articulations traditionnelles (poignet, cheville, coude, genou, épaule, hanche, etc.), sont aussi inclus le bas ventre, le nombril, le plexus solaire, la poitrine et la partie inférieure de la gorge. Ces parties mobiles du corps, que l'on peut dénommer articulations « techniques », sont des sièges d'énergie dans lesquelles se développe une force considérable. Ainsi, il est non seulement nécessaire d'augmenter le nombre d'articulations techniques, mais aussi d'augmenter la fonctionnalité de chacune d'entre elles. Il faut développer toutes les articulations de façon à ce que chacune devienne siège d'énergie. Cela comporte un plus grand dynamisme corporel.

En faisant de façon intense les exercices étudiés pour accroître la santé on accède automatiquement à l'efficacité, au sens technique du terme, utilisant le ki lors des combats, mais aussi au sens physique, augmentant son bien-être. Chaque élève peut ainsi moduler l'intensité de sa pratique selon ses propres objectifs.

La fête d'aikido pour ce fin de mois de mars

Ces 20,21 et 22 mars 2008 suivants, maître WILKO VRIESMAN, 5ème Dan Hombo Dojo, directeur technique du Dutch Aikikai Foundation et directeur de comité olympique hollandais se rendra à tunis pour animer quelques séances d'entrainement et faire une démonstration d'aikido tout à fait originale.

En effet, le programme sera comme suit :
- le Jeudi 20 mars 2008 : De 19h30 à 21h00 maitre Wilko sera accueilli au Centre culturel et sportif d'El menzah 6 pour animer une séance d'entrainement.

- le Vendredi 21 mars 2008 : une démonstration aura lieu à partir de 16h00 au Centre culturel et sportif d'El menzah 6. C'est pour la première fois (au monde !!!tant que je sache) l'aikido sera "joué" sur des rythmes de musiques. Dans la même journée et à partir de 19h00 jusqu'au 20h30, maitre Wilko animera une séance d'entrainement chez Abdelaziz mokhtari (Shodan) au Centre culturel et sportif d'El menzah 6.

- le Samedi 22 mars 2008 : le maitre hollandais sera également au club d'aikido de Rue de Lyon, tunis chez maître Ramzi Bouslimi (3ème Dan) ( près de la station de métro le Passage) à partir de 13h00 jusqu'au 15h00.

Un weekend bien meublé pour les fans d'aikido...

Le Shiatsu

C'est grâce à l'Aïkido que j'ai découvert le Shiatsu pour la première fois. Le mot Shiatsu signifie "pression digitale". Le shiatsu consiste à procéder à des étirements, des pressions sur certains points de façon à faciliter la libre circulation de l'énergie, et ainsi de corriger des dysfonctionnements internes, traiter des maladies spécifiques, améliorer et préserver la santé.Le Shiatsu est considéré comme un "art du bien être" faisant appel au pouvoir du toucher pour nous remettre en contact avec nos propres facultés de guérison. Le Shiatsu repose sur les principes généraux de la médecine orientale, en particulier sur la circulation de l'énergie (Ki) et sur les réseaux de méridiens.

Comment ?
Le shiatsu est une forme de manipulation exercée à l'aide des pouces, des doigts, des paumes, etc, sans recours à aucun instrument mécanique ou autre, par application d'une pression au niveau de l'épiderme, sur une personne habillée de vêtements souples. Pratiqué sur un tapis de sol, à travers les vêtements, ce massage par pression des doigts le long des méridiens d'acupuncture débloque et l’énergie des zones corporelles contractées, mais aussi le mental en redonnant confiance. Il se fait tonique le matin et plus calmant le soir. Il se pratique également sur une chaise, dans certains réseaux (Touch Line), travaillant plus particulièrement les épaules, le dos, la nuque, les bras, les mains, la tête et les hanches.

Les différents shiatsu
Il y a plusieurs écoles de shiatsu au Japon.
* Le Shiatsu Namikoshi, encore répandu au Japon,
* Le Shiatsu Masunaga, plus connu en Europe (au moins de réputation) qu’au Japon. Masunaga, philosophe, fut un élève de Namikoshi. Il estima qu'en apportant la théorie de la médecine traditionnelle chinoise au shiatsu, on gagnerait en efficacité dans le soin. Ce shiatsu-là fut le plus diffusé en Europe au cours des années 1970. Le Iokaï shiatsu est probablement le plus complet dans ce type de pratique.
* En France, le Shiatsu Myo-Energétique à été développé par Hiroshi Iwaoka, acupuncteur, praticien en shiatsu et en Sotaï, diplômé d'état du japon

Les différents styles de shiatsu comportent des points communs, des complémentarités, et il est certain que c’est en définitive la qualité professionnelle (technique et éthique) du/de la praticien/ne qui fait un bon shiatsu.